Quand je rentre dans ma chambre il y a comme un arrière goût de révolutions oubliées, de rebellions inavouées.

Jamais je n'aurais crû m'ouvrir autant lors du voyage, bien que je n'ai pas parlé de pourquoi je pleurais. Ca m'effraie de dire que je vais mal, je sais que je suis capable de me faire du mal et c'est ce qui me fait le plus peur. Finir à l'hopital entubée à côté de gens encore plus malheureux que moi à me dire. À ne rien me dire.

Je devrais vivre un peu plus pour moi.

Que c'est bon d'être à Paris. J'aime me rouler dans l'herbe mais Paris je l'aime fort fort fort.

La vache normande.

Tu me suis jusqu'en Bourgogne, pouffiasse ? ♥

Revenue écorchée, déchirée.

Ai-je mérité tout ce mal qui m'accable ? Ai-je mérité ces mêmes blessures ?

Moi qui allais mieux, je ressombre.

Parce qu'on est rien sans confiance.

Parce qu'on est rien sans soutiens.

J'ai ma place pour les Strokes.

J'AI MA PLACE POUR LES STROOOKEEES !

The Strokes ?

Zenith ?

29 juin ?

Will I ?

Étrangement, aujourd'hui, ce soir, je me suis retrouvée à l'Opéra avec ma classe de CP.

Nous avons pris le métro dans notre maurosité habituelle ("Allons-y let's go c'est parti les amis", les blagues de Marine, les danses d'Aurélien etc.) et sommes arrivés à l'Opéra de Chatelêt.

• Première réaction : "Putainyfaitfroiid".

• Deuxième réaction : "Putainyaquedesvieux".

La salle était vraiment impressionnante : le rideaux, l'orchestre, les fauteuils d'un rouge qui restait dans l'esprit ancien de la géante salle...

Fierrabras ? Relativement chouette, le premier acte. Bien que tout le long j'attendais l'entracte pour enfin pouvoir manger. Tristement, c'est la seule chose qui me tenait éveillée. Mon envie pressante aussi.

Ensuite, le deuxième et le troisième acte m'ont... Comment dire... Assomée. J'ai dormi durant les deux tiers des deux actes.

Il est temps pour moi de vous raconter mes histoires de voisinage dans la salle. Mes amis les vieux et moi. Premier acte : Une femme aux yeux de bizarres -> Ö_Ô qui "applaudissait" tellement fort que tu avais envie de lui gueuler " MAIS ARRETE DE TAPER DANS TES MAINS COMME CA, TU VAS TE FAIRE MAL ! CA SUFFIT ! ".

Deuxième et troisième acte : Une vieille qui frottaient les emballages de bonbons en chocolat qu'elle mangeait pendant la représentation. Elle a dû dormir autant que moi, d'ailleurs.

Opéra ?

Was I ?

Dans un élan de joie intense, d'euphorie longue durée, je commence un nouveau blog.

Peut être est-ce parce que je suis particulièrement heureuse/émue/heureuse/émue.

On se présente communément par son prénom.. Hélène, écoeurée.

Dans ma vie, il y a quelque chose de primordiale, comme dans un film : la bande originale. Depuis quelques mois résonnent dans ma tête LA voix, celle de Julian Casablancas accompagnée par des rythmes entêtants des Strokes.

Aussi y a t-il des histoires dans ma tête, des amis imaginaires rangés dans les placards, des fantômes sous le lit, des suicides qui ne me tentent pas, une balance poussièreuse, des crèmes périmées et des cadavres d'emballages.

Hélène ?

Was I ?